Une histoire d’amour ininterrompue entre Elizabeth II et la France

Une histoire d’amour ininterrompue entre Elizabeth II et la France

J’ai rencontré dix présidents français et effectué six visites d’État


Samedi – 13 Safar 1444 AH – 10 septembre 2022 AD Issue No. [
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Macron a placé une rose blanche sur le portrait de la reine Elizabeth à l’ambassade britannique à Paris (AB) hier

Paris : Michel Abongem

Une longue et profonde « histoire d’amour » entre la reine Elizabeth II et la France n’a pas été entachée de relations tendues issues de divergences politiques qui éloignaient souvent Londres et Paris. Parmi les nombreux titres de la reine, il y en a un que beaucoup oublient, c’est qu’elle est « La duchesse de Normandie », la région d’où les « Nuages ​​de Muzaffar » sont partis pour envahir l’Angleterre, qui est devenue roi le 25 décembre. couronné. 1066, et Elizabeth II, son héritière mille ans plus tard, est aussi la duchesse de Jersey et de Guernesey, à deux pas des côtes françaises. Entre la ville française de Calais et la britannique Douvres, il n’y a qu’une langue de mer ne dépassant pas 42 kilomètres de large, ce qui provoque aujourd’hui un grand désaccord et des accusations entre les deux pays en raison de l’immigration clandestine dont il provient de la côte française vers le en face de Riverbank.
Dans leur histoire commune, de nombreuses guerres longues éclatèrent, dont la Guerre de Cent Ans et la Guerre de Succession au Trône d’Espagne, mais aussi et surtout les guerres de l’Empereur Napoléon Ier, vaincu par l’alliance faite par les Anglais avec les Autrichiens, les Prussiens et Russes dans la célèbre bataille de Waterloo en 1815 « en Belgique ».
Cette histoire a été héritée d’Elizabeth II, mais ce n’était pas que des guerres et des tragédies. Les deux nations se sont côte à côte pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale, et sans la contribution britannique, l’histoire de France aurait été un autre est parti. Les visiteurs de Normandie découvriront le cimetière britannique, qui abrite 4 648 témoins de soldats britanniques tombés dans les combats pour libérer la France de la domination nazie. Depuis cette date, la relation « officielle » entre la défunte reine et la France a été rétablie puisqu’Elizabeth II, qui a participé à l’effort de guerre britannique à l’âge de vingt ans, a rencontré le général Charles de Gaulle, chef de la France libre, et s’est enfuie après la reddition des forces armées françaises à Londres.
Cependant, Elizabeth a commencé à connaître la France dans son enfance, lorsque sa mère lui a choisi une nounou française, et grâce à elle, elle a appris la langue française, qu’elle maîtrisait parfaitement, et s’est familiarisée avec la culture et l’art français et ce qu’on peut appeler « la L’art de vivre à la française. » Cependant, ses caractéristiques incluent la cuisine française et les arts de la table dans toutes ses saveurs. Surtout, la défunte reine était incroyablement populaire en France. Le président Emmanuel Macron s’est empressé d’adresser un message émouvant aux Britanniques, évoquant le « vide » laissé par le départ de la reine et la « grande tristesse » pesant sur les Français. Il la considérait comme un « symbole durable » du Royaume-Uni et louait son amour particulier pour la France, son amour pour sa culture et sa place dans le cœur des Français. Macron n’a pas manqué de souligner qu’elle a connu et rencontré tous les présidents de la France depuis son accession au trône en 1953, et le président français a conclu en disant : « Il n’y a aucun autre pays au monde qui a eu l’honneur de les recevoir. autant que la France. » Vendredi matin, Macron s’est levé tôt pour écrire un mot dans le livre de condoléances de l’ambassade britannique, dans lequel il a écrit : « Ici à Paris, que j’aimais tant, et dans toute la France est le deuil de notre citoyens sans bornes… Elle est amie de la France depuis soixante-dix ans. »
Ce que Macron a écrit n’est pas une exagération ; Elizabeth II a vécu avec dix présidents français, de Vincent Oriol à Emmanuel Macron, et elle a reçu la visite à Londres de tous les présidents qui se sont succédé à l’Elysée depuis la fondation de la Ve République. La défunte reine a effectué six visites d’État en France. Comme toujours, elle a reçu les plus hautes distinctions et hommages officiels. La France lui ouvre ses palais et déroule le tapis rouge sous ses pieds. À chaque visite officielle, l’État français était pleinement présent pour la saluer. Dans tous les discours, Elizabeth II s’est assurée de parler couramment le français. Elle n’a pas caché les journées difficiles vécues par les deux nations. En revanche, elle a souligné l’amitié profonde et sincère entre deux pays parfois en guerre, souvent en compétition, mais nécessairement complémentaires.
En plus du protocole, il y a eu surtout l’ovation incomparable du public. Des images d’archives, diffusées par la télévision française depuis jeudi soir, montrent la ruée de dizaines de milliers de citoyens à chaque fois qu’ils se rendent de part et d’autre des Champs-Elysées ou dans la rue menant de l’Académie militaire au Palais présidentiel, démontrant la popularité de cette reine était à une épidémie en France. Les historiens soulignent que la première visite officielle d’Elizabeth a eu lieu avant son accession au trône en 1948, c’est-à-dire immédiatement après son mariage avec le prince Philip, au nom de son père, le roi George VI, pour réaffirmer la relation continue entre Paris et Londres à la fin de la Seconde guerre mondiale.
De tous les présidents français qu’elle a rencontrés, Elizabeth II était l’amie de François Mitterrand, qui a passé deux ans sur 14 à l’Elysée. Ensemble, nous avons inauguré « l’Eurostar », la liaison ferroviaire à grande vitesse reliant les deux pays et traversant la Manche. Le président Valéry Giscard d’Estaing, décédé en décembre 2020, a raconté sa surprise lorsque, lors d’un dîner d’État auquel il était invité au palais de Windsor, il a constaté que le palais, avec ses meubles, ses ustensiles, ses antiquités et ses peintures, contenait du contenu français, peut-être plus que Versailles.
De nombreuses tournées non officielles qui ont emmené Elizabeth II en France. Elle aimait les chevaux et les connaissait bien, alors elle a continué à visiter les écuries françaises car elle aimait apprendre les régions qui étaient sous le contrôle des Anglais à de nombreuses périodes historiques, comme la région de Bordeaux et d’autres.
La question demeure : Will King Charles III. sait-il qu’il préservera l’héritage de sa mère ? La réponse viendra dans les prochains jours.


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Denise Herbert

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